SPORT ET CONSCIENCE ? DES JO ? POURQUOI ?

Comme nous le présente ci-dessous Stéphane Murat, médiateur de santé... La psychiatrie basée sur des moyens chimiques sont inopérants pour lutteur contre la déchéance actuelle de la santé mentale... Pour les parrains du sport, la pratique sportive en pleine conscience est le plus sûr moyen de lutte contre cette calamité sociale. Voici ce que j'ai posté ce matin sur LINKEDIN à ce sujet :

"Pendant que les tambour battent au rythme des jeux olympiques. Pendant que les politiques se rengorgent du fait que ces JO se déroulent en France, et que chacun attend des médailles dans sa discipline, les enfants, les ados sont dans la rue. Nombreux sont ceux qui sont déja atteints par des troubles neurologiques dus à la consommation de produits modifiant la conscience..... Pleins d'énergie à dépenser, pleins de pensées à exprimer, pleins d'enthousiasme déçu, ils ne peuvent que dégénérer vers la violence... Pendant ce temps, les gardiens du savoir psychiatrique, continue de voir dans la chimie, le remède à tous ces maux... Ces savoirs livresques sont très loin de la connaissance nécessaire pour guérir ces déchéance sociales. Le praticien, comment son nom le laisse penser, doit d'abord acquérir des connaissance en psychologie, en vivant aussi sa vie de l'intérieur, sa connaissance ne peut se construire que par le ressenti sans jugement de ses sentiments ses émotions face à l'adversité. Mais qu'en est-il du sport, une des pratiques des plus efficaces pour consommer cette énergie que contient la jeunesse, pour la diriger, l'investir vers des projets, des perspectives : une misère, les équipements sportifs, lorsqu'ils existent, sont démunis d'animateurs, d'éducateurs ; le sport à l'école est le parent pauvre, et complètement déconsidéré, alors qu'il devrait être dans les matières essentielles de l'éducation.... C'est tout l'objet des Parrains du Sport, récemment créés qui lance une nouvelle manière de pratiquer le sport. Le vivre en pleine conscience, pour en faire un fer de lance, un remède naturel, pour prévenir et lutter contre la déchéance, et la violence qui 'empare de notre jeunesse."

Stéphane Murat

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4 j • Modifié •

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"Dans la psychiatrie dominante, la maladie mentale est avant tout une affaire de neurones, de dopamine ; un patient psychiatrique est réduit à un cerveau en souffrance.

Là encore, pourquoi pas ? Mais que voit-on ? Depuis vingt ans, c’est ce courant qui domine et on ne peut pas dire que l’on soigne mieux les patients du fait des découvertes faites dans ce domaine. Il est légitime de se poser des questions. Jusqu’à quel point continuer dans cette naturalisation du fonctionnement psychique si cela n’apporte rien aux patients ? Ça commence d’ailleurs à se dire. Thomas Insel, ancien directeur du NIMH a écrit un livre sur le sujet, livre repris dans la très prestigieuse revue Science. Rien n’a bougé en psychiatrie alors que l’on a dépensé des milliards dans la recherche en neurosciences. Les seuls progrès qu’il y a eu viennent de prises en charge non pharmacologiques directement issues du terrain (remédiation cognitive, méditation de pleine conscience, etc.)."

Bruno Falissard, psychiatre